La Psychologie Analytique de C.G JUNG avec les théories de la Relativité Générale d’A. EINSTEIN, de l’Ordre Implicite de D. BOHM ainsi que la Mécanique Quantique constituent l’état le plus avancé de la Science. Elles nous concernent tous en réponses à nos questionnements sur les fondements de notre existence et du monde. Cependant, elles engendrent plus de résonances perturbatrices chez tous les atypiques, les solitaires, les a-normaux pour qui l’adaptation sociale réussie ne suffit pas à dissiper un sentiment de mal être, une souffrance résultant d’une division interne conflictuelle. Elles résonnent plus chez tous ceux qui - incapables d’adhérer à quelque système politique ou confession constitués - ont l’intuition qu’il existe « quelque chose » de plus Essentiel. Quelque « chose » qui existe dans le monde et en soi. Quelque « chose » qui les anime et les fonde en tant que Sujets autonomes. Cette « chose » , C.G JUNG en emprunt à l’hindouisme la nomma Soi.
Avant que d’être une psychothérapie, une méthode d’exploration de l’Inconscient, une voie de réalisation de l’in-dividu, la Psychologie Analytique de Carl Gustav JUNG (1875-1961) se présente comme une « Weltanschauung », une conception du Monde. Autour des créations spontanées de la psyché elle rassemble l’histoire des évènements, des religions, de la science et des arts en une totalité.
Par l’Individuation – processus inscrit dans le temps long – par la prise de conscience des conflits intérieurs et leur résolution, l’être tend vers une unité autonome et indivisible, une totalité. Un soi personnel empirique en reflet du Soi impersonnel indéfinissable.
La Psychologie Analytique met l’accent sur les Archétypes et les symboles universels présents dans les rêves, les mythes et les arts comme moyen d’accès et de compréhension de l’inconscient personnel et collectif. Elle considère également la spiritualité et les dimensions transcendantes comme des éléments essentiels à la réalisation de cette totalité.